Résumé :
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Texte double, à la fois méditation sur la félicité et critique de l'épicurisme et de l’aristotélisme, le De vita beata nous enseigne que seule la moralité, la vertu, apporte le bonheur, et non pas la moralité associée au plaisir. C’est aussi un pamphlet philosophique : les adversaires des philosophes ne sont pas fondés à leur reprocher la contradiction qui existe, au moins en apparence, entre leurs maximes et leur conduite.Qu’en est-il des malheurs du juste ? Que dire du suicide ? La réponse de Sénèque, dans le De Providentia, est que seule est bonne la vertu et mauvais le vice. La Providence est innocente, puisque le mal n’existe pas, sauf dans le jugement erroné des non-sages.
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